Regional Divides and Electoral Dynamics in Western Democracies
Valentin Pautonnier-Université de Montréal
La littérature se concentre de plus en plus sur les disparités régionales au sein des démocraties occidentales, qui semblent s’accentuer et exercer davantage d’influence sur les modes de vote individuels. La montée notable des partis populistes en Europe au niveau local constitue souvent un excellent exemple de cette tendance. À l’inverse, la littérature sur la « nationalisation » suggère que les partis ne sont pas enclins à maintenir une répartition très inégale sur le long terme.
En utilisant des indices d’égalité et de concentration en France, au Danemark, en Allemagne et au Royaume-Uni, mon analyse révèle que les modes de vote sont devenus moins uniformément répartis qu’il y a vingt ans. Les tiers apparaissent comme le principal facteur à l’origine de cette tendance, même si leur répartition ne devient pas nécessairement plus inégale au fil du temps. En outre, les modèles indiquent qu'une répartition inégale du soutien compromet en fin de compte les perspectives de succès à long terme des partis. Ces conclusions mettent en lumière les raisons pour lesquelles les partis populistes tentent de normaliser et d’étendre leur soutien géographique. Ils soulignent l’importance d’une répartition équitable du soutien électoral pour la viabilité à long terme des partis politiques.
Ce contenu a été mis à jour le 7 février 2024 à 21 h 23 min.
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